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Dois-je couper les ponts avec ma sœur après qu’elle ait détruit ma vie privée devant toute la famille ?

  • Photo du rédacteur: AI-je Raison
    AI-je Raison
  • 17 sept.
  • 2 min de lecture

Je n’arrive pas à croire que j’écris ça, mais voilà. Samedi dernier, on fêtait les 60 ans de mon père avec toute la famille. Une trentaine de personnes : parents, frères et sœurs, oncles/tantes, cousins, grands-parents… C’était censé être une soirée joyeuse.

Au milieu du repas, ma sœur cadette (26 ans, je suis l’aînée, 33 ans) a commencé à me “taquiner” devant tout le monde. Jusque-là, ça allait. Puis, sans prévenir, elle a sorti LA phrase qui a tout détruit : « De toute façon, si vous n’avez pas d’enfant, c’est parce que tu ne peux pas tomber enceinte, non ? »

Un silence de mort.J’ai senti mes mains trembler. Parce que oui, c’est vrai. Je fais des FIV depuis 2 ans, j’ai subi deux fausses couches, et j’ai découvert récemment que mes chances d’avoir un enfant biologique sont quasi nulles.Je n’en avais parlé à PERSONNE, sauf à elle.

Elle a décidé de balancer mon secret médical le plus intime, en rigolant, comme si c’était un punchline de dîner.

Tout le monde m’a regardée. Ma tante choquée, mon cousin mal à l’aise, mon mari livide. Et ma sœur, elle, souriait, satisfaite. Comme si elle voulait me blesser délibérément.

J’ai craqué. J’ai crié qu’elle était cruelle, malsaine, que je ne lui pardonnerai jamais. J’ai quitté la table en larmes. Mon mari m’a suivie. Mais au lieu que ma famille comprenne ma douleur, mon père m’a rattrapée pour dire que je “dramatise toujours”, que je “sais pas prendre une blague”. Ma mère pleurait en suppliant de “ne pas gâcher la fête”.

Le pire ? Le lendemain, j’ai appris par mon oncle que ma sœur avait déjà raconté à plusieurs membres de la famille, en privé, mes échecs de grossesse. Elle a donc volontairement étalé mon intimité.

Et comme si ça ne suffisait pas… quand je l’ai confrontée, elle a répondu :« Tu crois que t’es la seule à souffrir ? Moi aussi j’ai galéré, mais au moins je ne fais pas ma victime. »(Spoiler : elle n’a jamais essayé d’avoir d’enfant, c’était juste pour me rabaisser).

Maintenant la famille est divisée : Certains disent que ce qu’elle a fait est monstrueux.

d’autres, dont mes parents (!), disent que “le sang, c’est le sang” et que je devrais pardonner, car “on ne choisit pas sa famille”. Mon mari est catégorique : il ne veut plus jamais la revoir.

Je me sens trahie à un niveau que je n’imaginais pas possible.Et je culpabilise presque d’avoir “cassé” la famille en mettant une barrière définitive.

Alors, dites-moi franchement est-ce que j’ai raison de couper les ponts avec elle ? Ou est-ce que c’est moi qui exagère et qui aurais dû encaisser pour la paix familiale ?

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