J’ai licencié un ami proche, notre relation est brisée, que faire ?
- AI-je Raison
- 23 août
- 2 min de lecture
Dernière mise à jour : 24 août
Je m’appelle Max, j’ai 42 ans, et je dirige une équipe dans une PME. Depuis longtemps, je travaille avec Marc, mon ami d’enfance, quelqu’un avec qui j’ai partagé aussi bien des réussites pro que des soirées perso. Notre amitié semblait solide, presque indestructible.
Mais ces dernières années, Marc a vécu des moments difficiles. Sa motivation a chuté, sa productivité s’est effondrée. Il ne suivait plus les formations, ses erreurs s’accumulaient. J’ai essayé de l’aider, de parler avec lui, de lui offrir du soutien, mais son refus de se remettre en question et son comportement parfois explosif compromettaient notre collaboration.
Le contexte économique de la société s’est durci, et le poste de Marc, devenu obsolète, devait être supprimé. J’étais tiraillé entre mon devoir de manager et mon lien d’amitié. Après de nombreuses discussions, la décision est tombée : il fallait le licencier.
Le choc a été dur pour tous les deux. Marc a exprimé sa colère, sa douleur, et surtout son sentiment de trahison. Il a coupé tout contact, il ne me parle plus, et la tension est palpable dans toute l’équipe. J’ai l’impression d’avoir perdu plus qu’un collaborateur, j’ai perdu un frère de cœur.
Je ressens une culpabilité écrasante, une colère contre moi-même aussi. Aurais-je pu agir autrement ? Était-il possible de préserver notre amitié sans trahir mes responsabilités ? Aujourd’hui, le poids de cette décision m’empêche de trouver la paix.
Avis du Coach :
Concilier amitié et rôle de manager est une épreuve douloureuse, sans solution parfaite. La culpabilité est légitime mais ne doit pas t’empêcher d’assumer ta décision professionnelle. Donne-toi aussi la chance de reconstruire un lien, même s’il faudra du temps et de la distance. Le respect mutuel et lui expliquer la raison de ton choix reste la clé.

Normal d’avoir le cœur en vrac, mais t’es pas là pour faire plaisir, t’es là pour gérer.
C’est lourd, mais t’avais pas trop le choix, t’as bossé dur pour l’équipe, même si ça fait mal.